Les souvenirs du CLY

Cinq pièces dans une chambre à coucher

de Courteline, De Obaldia, Feydeau, Labiche, Roussin

La fille bien gardée d'Eugène Labiche (Une chambre à coucher en 1880)
La baronne de Flasquemont part en soirée, elle laisse la garde de sa fille à ses deux serviteurs, Saint-Germain et Marie. Comme la petite dort, les deux jeunes gens pensent aller chez Mabille, un bal parisien populaire. Mais la petite se réveille et veut les accompagner. Après beaucoup d'agitation, ils partent tous les trois. Mais Madame revient et Saint-Germain doit cacher à sa maîtresse le départ de sa fille. Berthe revient avec un carabinier, et la soirée sera longue...

L'école des dupes d'André Roussin (Une chambre à coucher en 2003)
Mari, femme et maîtresse... Le trio classique. Chacun se croit sûr de lui et fort de ce qu'il cache aux autres. Mais les dupes sont eux-mêmes dupés. Dans le cadre du festival de théâtre amateur du Pays des paillons.

La peur des coups de Georges Courteline (Une chambre à coucher en 1950)
Au petit matin, un couple rentre du bal. Le mari est fou de rage contre sa femme, qui s’est laissée courtiser ouvertement par un officier. Il menace de se battre avec l’homme, sa femme l’en défie et l’accuse de lâcheté. Le mari se cherche une contenance en proférant des menaces de plus en plus dignes d’un matamore, à la grande hilarité de sa femme. Il ne retrouve enfin son ascendant sur elle qu’en refusant à tout jamais de recevoir sa belle-mère chez lui.

Edouard et Agrippine de René De Obaldia (Une chambre à coucher en 1980)
Agrippine, grande réactionnaire hargneuse et aigrie, est au lit avec son mari, Edouard, intellectuel et dépressif. Dans l’appartement d’à côté, un nourrisson pleure: c’est du pain béni pour aiguiser l’intarissable langue de vipère d’Agrippine et accabler son mari épuisé par ce flot de bêtise. Dans cette pièce, la langue d’Obaldia est vive, aiguisée, caustique, tranchante. C’est de la dentelle cousue au fil de fer.

Feu la mère de Madame de Georges Feydeau (Une chambre à coucher en 1910)
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle: la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise: il s'est trompé de personnes, c'est la mère des voisins qui est morte! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...

Agenda

2 janvier 2004 à 14h30 et 20h
10 janvier 2004 à 20h

Théâtre Benno Besson,
Yverdon-les-Bains



Mise en scène

Vincent Jaccard

Assistante à la mise en scène

Nathalie Burri

Décors

Julie Eggenberger

Musique originale

Aurélie Widler

Eclairages

André Barraud

Avec

Annick Voirol, Anne-Marie Thiébaud, Sacha Wicki, Jean-François Daehler, Lucie Paduano, Margot Bernetti, Aurélie Widler, Christelle Duchêne, Denis Jaccard, Claudia Guessiaz, Jean-Michel Mouchet, Aude Genton-Kasser, Vincent Jaccard.